CUCSG
Comité des usagers des centres de santé de Grenoble

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Revue de presse centre de santé 2024


Menacé de fermeture, un centre de santé parisien repris par "un acteur associatif et non lucratif"

« << 54.000 consultations annuelles, 6.200 patients médecin traitant, plus de 20.000 personnes en file active, une trentaine de salariés, tous les professionnels de santé en secteur 1 et pratiquant le tiers payant intégral… Le centre de santé Richerand est un acteur central de l'offre sanitaire du 10e arrondissement de Paris. Lourdement endetté, il a été placé en redressement judiciaire le 13 juin dernier, contraint de trouver un repreneur sous deux mois. Au cas contraire, il aurait eu à fermer ses portes… Mais ce mercredi, l'association Oppelia a annoncé que le Tribunal avait tranché : "engagée depuis plus de 40 ans dans l'accompagnement des publics précaires et vulnérables", celle-ci "se voit confier la gestion du centre de santé" qui "continuera à assurer ses missions de santé publique", relate l'AFP. https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins//

Dans ce centre de santé parisien, les médecins seront d'anciens hospitaliers à la retraite : "Nous voulons proposer un accès à des spécialistes de haut niveau"

« << Implanté dans des locaux de 277 mètres dans le 13e arrondissement de Paris, le "centre de spécialités médicales Odon Vallet" -du nom de la fondation qui le finance- ouvrira ses portes en janvier. Une vingtaine de médecins hospitaliers à la retraite ont d'ores et déjà été recrutés. A terme, le centre vise une équipe de 70 à 80 médecins, qui seront salariés et pourront choisir leur volume d'activité. Il vise pour cela les nombreux PH et PU-PH ayant atteint la limite d'âge. https://www.egora.fr/

Un nouveau centre de santé 100 % privé ouvre au Beausset

« Nous sommes comme des petites urgences. En créant ce lieu, notre ambition est de désengorger les urgences hospitalières qui, en plus, se trouvent à plusieurs dizaines de kilomètres, et de pallier le manque de médecins généralistes sur la commune », résume le Dr Julien Comio, médecin urgentiste de formation et co-fondateur de l’Espace Santé du Beausset. Mais il tient tout de suite à préciser : « Dans le cas d’une détresse ou d’une urgence vitale comme un infarctus, par exemple, il faut aller à l’hôpital. Nous ne sommes pas habilités pour ça ! ».

Une fois cette précision faite, on constate que ce centre de soins non programmés, possède un plateau technique pour répondre aux "bobos du quotidiens" tels que entorses, plaies, crise d’asthmes… Et pratiquer une multitude d’actes tels que les prises de sang, la pose de perfusions, de pansements, etc.

Côté effectif, le centre médical compte pour le moment quatre urgentistes, un médecin généraliste et dix infirmières qui se relayent. « On organise des roulements pour assurer notre prise en charge 7j/7, de 9 h à 22 h », explique-t-il. Selon l’évolution au cours des prochains mois, il envisage la possibilité d’augmenter le nombre de médecins pour, dit-il, « ouvrir une deuxième ligne ». Il prévoit aussi de se doter rapidement d’un secrétariat téléphonique.
https://mesinfos.fr/83330-le-beausset/

Si les centres de santé perdent de l’argent, c’est qu’ils sont mal gérés. Ah bon, t’es sûr ?

De plus en plus de centres de santé baissent le rideau, faute de parvenir à équilibrer leur budget. On pourrait accuser la gestion de ces établissements, souvent associative et donc supposément peu professionnelle. Mais la réalité est un poil plus compliquée. https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/

Agen : Le centre de soin du Gravier, nouveau souffle pour la santé mentale

Le centre de santé du Gravier a été inauguré à Agen, marquant une étape clé pour la santé mentale dans la région. Ce nouveau lieu regroupe plusieurs services spécialisés, visant à renforcer la prise en charge et le suivi des patients. https://quidam-hebdo.com/2024/10/15/

Le Centre de santé sexuelle : le lieu des confidences et de prise en charge pour les jeunes

Contraception, vie de couple, dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST), interruption volontaire de grossesse : l’éventail des services du Centre de santé sexuelle du Conseil départemental est large en ce qui concerne la sexualité, et plus globalement tout ce qui touche la vie affective et relationnelle. Ce lieu d’écoute, de parole, de conseil, d’accompagnement et de prise en charge pour tous les jeunes, mineurs ou majeurs. Rencontre avec l’équipe. https://nievre.fr/2024/10/15/

« Le modèle économique des centres de santé est intrinsèquement déficitaire »

En juin dernier, La Fédération nationale des centres de santé (FNCS) et l'Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS) lançaient un cri d'alerte :sept centres de santé, dont six appartiennent à la Croix rouge française, devaient fermer leurs portes. Christèle Lambert-Côme, responsable communication à la Croix-Rouge, nous explique les raisons de ce choix douloureux. https://www.univadis.fr/viewarticle/

Un centre de santé consacré aux femmes innove avec un parcours dédié à la ménopause

Le parcours de soin « ménopause » conçu par Sorella permet d’accompagner les femmes à travers cette période de transition et d’apporter des solutions individualisées à leurs symptômes grâce à une équipe constituée de médecins et de paramédicaux experts de la santé de la femme. Présentation du premier centre du réseau Sorella, ouvert à Issy-les-Moulineaux (92).
Sorella combine le meilleur des bonnes pratiques de l’hôpital et de la médecine de ville Claire Derache

Un modèle qui a vocation à se généraliser

Le concept de centres de santé multidisciplinaires consacrés à la santé de la femme sonne comme une évidence. Pourtant cette offre de soins innovante n’a vu le jour qu’il y a quelques mois en France, avec succès. En témoigne le premier centre du réseau Sorella, ouvert à Issy-les-Moulineaux, il y a tout juste un an et déjà fort d’une file de 10 000 patientes. Cinq centres devraient lui emboiter le pas en petite couronne de Paris dans l’année puis une douzaine de centres ouvriront d’ici 2026 dans d’autres grandes villes françaises.
Le centre isséen, chaleureux et accueillant, dont le modèle sera décliné dans les prochains espaces, permet grâce à ses 22 professionnels de santé, experts de la santé de la femme, d’offrir un parcours de soin global aux femmes quel que soit leur âge, de la puberté à la postménopause.

Des parcours de soin coordonnés

Expertise, pluridisciplinarité, coordination des soins et partenariats avec les hôpitaux sont les quatre principes de ces espaces santé, précise Clémence Lejeune, co-fondatrice Sorella Care.
« Sorella combine le meilleur des bonnes pratiques de l’hôpital et de la médecine de ville avec la création de parcours de soin coordonnés : maternité, grossesses arrêtées, fertilité ou encore endométriose », a commenté Claire Derache, infirmière, responsable de la coordination chez Sorella, lors d’une conférence de presse sur site lors de laquelle a été présenté le tout dernier parcours mis en place, celui sur la ménopause, « conçu pour accompagner les femmes avec bienveillance durant cette période de transition ».
30% des patientes considèrent la ménopause comme un sujet tabou Alix Roquette

Pourquoi un parcours dédié à la ménopause ?...

https://francais.medscape.com/voirarticle/

Sept centres de santé menacés de fermeture

La Fédération nationale des centres de santé (FNCS) et l'Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS) lancent un cri d'alerte : sept centres de santé situés à Paris et en proche banlieue vont devoir fermer leurs portes, en raison de graves difficultés financières. Il s'agit du centre de santé Richerand situé dans le 20e arrondissement parisien et de six centres de santé de la Croix-Rouge localisés à Paris, Villeneuve-la-Garenne, Boulogne-Billancourt, Antony et Meudon. Ces fermetures sont annoncées pour la fin du mois de juin, précise le communiqué de la FNCS et de l'USMCS. Contacté par Univadis France, la Dre Hélène Colombani annonce que le centre Richerand a obtenu un sursis ce 13 juin lors d'une audience devant le tribunal de commerce : il a été placé en redressement judiciaire.

Rupture de continuité des soins

Des dizaines de milliers de patients risquent de se retrouver du jour au lendemain sans médecin traitant, redoutent les deux syndicats. Ce d'autant que l'Île-de-France est devenue le premier désert médical en termes de soins primaires et d'accès aux soins, selon ces syndicats. « Ces fermetures vont inévitablement entraîner un recours accru à des urgences hospitalières déjà saturées. Elles engendreront une rupture de continuité des soins, des retards de prise en charge, avec des conséquences graves particulièrement pour les patients atteints de pathologies chroniques, les personnes âgées et les familles en situation de précarité », craignent les syndicats. Annuellement, le centre de santé Richerand accueille 20 000 patients et réalise 54 000 consultations. Vertueux, il a notamment participé à l'expérimentation d'un paiement en équipes de professionnels de santé en ville (PEPS).
https://www.univadis.fr/viewarticle/....

Retour de la régulation dans les centres de santé : quelles conséquences pour les collectivités ?

Un décret « visant à améliorer l'encadrement des centres de santé » a été publié ce matin, en application de la loi Khattabi du 19 mai 2023. Il s'agit de revenir sur la dérégulation de ce secteur, qui a eu des conséquences parfois catastrophiques pour certains patients. https://www.maire-info.com/sant%C3%A9-publique/....

Des centres de santé dans la tourmente

Plusieurs centres de santé associatifs de Paris et de sa petite couronne sont menacés de fermeture. Les associations et les professionnels alertent, mais on peine à imaginer une solution pérenne sans une refonte totale du modèle économique de ces structures https://www.espaceinfirmier.fr/actualites/....

Sept centres de santé franciliens menacés de fermeture, alertent les médecins et la Fédération des centres de santé

Le 10 juin 2024, l’Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS) et la Fédération nationale des centres de santé (FNCS) alertent les autorités sanitaires et le gouvernement sur les conséquences des fermetures du centre de santé Richerand à Paris et de six centres de santé de la Croix-Rouge à Paris et dans les Hauts-de-Seine, https://www.aefinfo.fr/depeche/....

JO de Paris 2024 : par peur des arrestations des patients, un centre de santé de Médecins du Monde ferme à Saint-Denis

Le centre de santé de Médecins du Monde à Saint-Denis va fermer du 1er juillet au 15 septembre. L'équipe qui gère le lieu redoute la multiplication des arrestations de personnes sans papiers alors que le dispositif policier est renforcé à cause des Jeux olympiques https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/....

A Paris, le modèle des centres de santé non lucratifs vacille

La Croix Rouge a annoncé la fermeture d'ici l'été de six centres d'Ile-de-France dont deux parisiens, après des pertes "insoutenables" (4,3 millions d'euros estimés pour 2024, 48 millions en cumulé) selon l'association, qui cherche un repreneur. Après un déficit de 760.000 euros en 2023, le centre Richerand envisage aussi une procédure collective.

En cause, la "tarification à l'acte": environ 80% du chiffre d'affaires provient du remboursement des consultations et actes techniques par l'Assurance maladie, insuffisants pour financer les salaires et charges.

Ce modèle pousse à enchaîner rapidement les consultations, déplore Hélène Colombani, présidente de la fédération représentative du secteur (FNCS). Mais avec le vieillissement de la population, "les patients cumulent souvent plusieurs maladies chroniques: diabète, insuffisance cardiaque, cancer... C'est ingérable en dix minutes".

Les patients précaires ont aussi des barrières de langue, divers problèmes sociaux, et cette tarification "ne rémunère pas la prévention (éducation thérapeutique, nutrition, sport-santé...) ou la coordination" avec les services médico-sociaux, pointe-t-elle.

Concurrence des structures privées

Des expérimentations ont "montré" que des forfaits annuels, calibrés sur le nombre et les caractéristiques des patients suivis (âge, précarité, maladies...), "seraient plus adaptés", même s'ils "restent à perfectionner", dit-elle.

D'après une étude commandée par les organisations représentatives, les trois quarts des centres de santé ont un "déséquilibre d'exploitation", les polymédicaux étant particulièrement fragiles.

Les non-lucratifs subissent la concurrence des structures privées, qui se multiplient. A Paris, le nombre de centres a triplé en dix ans.

Une partie, portés notamment par des fonds d'investissement, "optimisent, font défiler les patients, les actes rémunérateurs (radiologie, dentaire...) parfois inutiles", dénonce Anne-Claire Boux, adjointe écologiste chargée de la Santé à la mairie de Paris.

"Ils créent du capital avec de l'argent public, mais n'auront aucun scrupule, s'ils ne font plus de marge, à partir ailleurs", tance-t-elle.

La Croix Rouge a annoncé la fermeture d'ici l'été de six centres d'Ile-de-France dont deux parisiens, après des pertes "insoutenables" (4,3 millions d'euros estimés pour 2024, 48 millions en cumulé) selon l'association, qui cherche un repreneur. Après un déficit de 760.000 euros en 2023, le centre Richerand envisage aussi une procédure collective.

En cause, la "tarification à l'acte": environ 80% du chiffre d'affaires provient du remboursement des consultations et actes techniques par l'Assurance maladie, insuffisants pour financer les salaires et charges.

Ce modèle pousse à enchaîner rapidement les consultations, déplore Hélène Colombani, présidente de la fédération représentative du secteur (FNCS). Mais avec le vieillissement de la population, "les patients cumulent souvent plusieurs maladies chroniques: diabète, insuffisance cardiaque, cancer... C'est ingérable en dix minutes".

Les patients précaires ont aussi des barrières de langue, divers problèmes sociaux, et cette tarification "ne rémunère pas la prévention (éducation thérapeutique, nutrition, sport-santé...) ou la coordination" avec les services médico-sociaux, pointe-t-elle.
https://www.la-croix.com/....

Pour sauver deux centres de santé, la ville de Paris envisage de les municipaliser

Alors que six centres de santé de la Croix-Rouge d’Île-de-France envisagent de mettre la clef sous la porte en raison de financements insuffisants, la ville de Paris pourrait municipaliser deux d’entre eux.

Face à des problèmes de financements, six centres de santé de la Croix-Rouge d’Île-de-France pourraient bien fermer définitivement pendant l’été 2024. Parmi eux, deux se situent sur le département de Paris. Le premier, dans le 13e arrondissement et le second dans le 20e. Mais une décision pourrait changer la donne pour ces deux établissements. Ce mardi 21 mai, l'exécutif a voté un texte, en Conseil de Paris, qui promet d’étudier "la possibilité d’une municipalisation des centres de santé en difficulté". "L’option 1, c’est d’avoir un repreneur associatif. En plan B, on étudie la municipalisation. Mais avant, on doit se pencher sur la question légale, il faut voir si c’est faisable, car cela implique des enjeux de ressources humaines et immobiliers", explique Anne-Claire Boux, adjointe à la mairie de Paris, en charge des questions relatives à la santé.

Pour l’heure, Paris possède dix centres de santé, la mairie prévoit d’en ouvrir sept de plus. Parmi eux pourraient figurer les deux établissements de la Croix-Rouge.
https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/....

Tarifs revalorisés, accès aux soins, pertinence : ce que prévoit désormais le projet de convention médicale

1 – De nouveaux tarifs : le C à 30 euros et l’APC à 60 euros d’ici à fin 2024.>
2- Des objectifs collectifs pour améliorer l’accès aux soins.
3- Un programme de pertinence des soins et des intéressements.
4- Un nouveau dispositif collectif de rémunération forfaitaire

Comme annoncé dans la lettre de cadrage de ces négociations, l’Assurance maladie va mettre en œuvre un paiement collectif forfaitaire, substitutif à l’acte, pour les équipes volontaires de professionnels de santé des cabinets de groupe ou des maisons de santé pour la prise en charge et le suivi en ville de tout ou partie de la patientèle médecin traitant de l’équipe.

« Chaque structure participante se voit verser une rémunération globale en remplacement du paiement à l’acte pour une partie des actes de médecine générale et majorations associées », précise le projet de convention. Le paiement collectif forfaitaire par patient sera calculé en fonction de plusieurs caractéristiques (âge, genre, bénéficiaire ou non de la complémentaire santé solidaire, ALD). Le forfait sera ajusté en fonction des caractéristiques du territoire (niveau de consommation de soins sur le territoire, offre de soins, taux de pauvreté).
https://francais.medscape.com/voirarticle....

Grenoble : le nouveau centre de santé dentaire Solident victime de son succès auprès des plus précaires

Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble, a visité, mardi 14 mai 2024, les locaux flambant neufs du centre dentaire de l'association Solident. Un acteur incontournable des soins bucco-dentaires en faveur des plus précaires désormais implanté dans l'enceinte de l'hôpital Couple-enfant à La Tronche. L'occasion, pour Alexandre Sage, chirurgien-dentiste et fondateur de l'association, et son équipe, de faire le point sur l'activité du centre. https://www.placegrenet.fr/2024/05/15....

Les pouvoirs publics n'ont plus le choix" : les centres de santé inquiets de l'avenir de leur modèle économique

Le 25 avril, l'Institut Jean-François Rey a organisé au Conseil économique, social et environnemental (CESE), un séminaire portant sur les financements des centres de santé. La table ronde a notamment permis d'évoquer les nombreux changements à apporter pour rendre ce modèle économique viable et pérenne. https://www.egora.fr/actus-pro/exercice-coordonne/....

Mobilisation contre la fermeture annoncée du centre de santé Haxo, dans le 20e arrondissement de Paris

Une pétition a été lancée et un comité de soutien créé pour dénoncer la fermeture prévue de ce centre de santé du secteur associatif, qui garantit l’accès aux soins de populations souvent en situation de précarité. On fait le point sur la situation. https://monpetit20e.com/....

La santé communautaire : une autre façon de penser la médecine

Dans certains quartiers populaires, des centres pratiquent la « santé communautaire ». Médecins, assistantes sociales, associations de patients, élus... s’allient pour proposer une santé de proximité. Reportage à Saint-Denis, en Île-de-France.

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), reportage

À peine sortie de musicothérapie, Joëlle, les yeux turquoise, se pointe à la séance de jardinage. Organisé par l’Association communautaire santé bien-être (ACSBE), à Saint-Denis, l’atelier touche à sa fin. « Il y avait deux ateliers en même temps, s’excuse la retraitée. Mais la semaine dernière, j’étais là pour construire les bacs. » Depuis deux heures, Zahra remplit les jardinières à mains nues et plante les herbes aromatiques, sur les conseils d’Alexandre et Ilan, de l’association partenaire Engrainage. Lounès, ancien maraîcher, est là également. Sous son béret, il doute du succès de l’opération : « Pas assez d’eau, pas assez de fond. » Zahra, Lounès et Joëlle habitent le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis. Ils fréquentent l’association ACSBE et le centre de santé associé, La Place Santé.

Depuis 2011, l’établissement pratique « la santé communautaire ». Développée dans les années 1970, cette approche consiste à organiser l’offre de soins en s’appuyant sur les besoins des patients à l’échelle d’une communauté territoriale. C’est dans cet esprit que La Place Santé (ACSBE) a ouvert ses portes en 2011. Suivie du Village 2 Santé à Échirolles en 2016 et du Château en santé à Marseille en 2018.
https://reporterre.net/....

La médecine esthétique, nouvelle zone de non-droit prisée par les centres de santé

Censés améliorer l’offre de soins, les centres de santé sont devenus des terrains propices aux dérives. Après le dentaire et l’ophtalmologique, la médecine esthétique se révèle un nouveau créneau très rentable. Enquête.

Pour une radio des côtes réalisée, une séance d’épilation laser offerte ! Tout est parti d’une surprenante promotion reçue par l’autrice de ces lignes après la recherche sur Doctolib d’un rendez-vous dans la journée pour réaliser une imagerie médicale 100 % remboursée dans le nord de la capitale. Dans la jungle des dépassements d’honoraires, même à Paris, j’ai peu espoir d’en dégoter un dans la journée. Etonnamment, un centre du groupe Santé Plus m’en propose un pour le soir même et me le confirme par texto.

En prime, le message mentionne que je peux bénéficier «d’une consultation ainsi qu’une séance petite zone offerte pour l’épilation définitive au laser sur présentation de ce SMS». Intriguée par cette curieuse façon d’aguicher des patients, je me rends de nouveau au centre de santé un soir, à 18 heures. Une femme me reçoit et me pose quelques questions sur mes antécédents médicaux tout en notant les réponses sur son clavier, de ses mains parfaitement french manucurées. «Quand le médecin aura validé le dossier, vous pourrez revenir pour la séance d’épilation», m’informe-t-elle. «Vous n’êtes pas médecin ?» je m’étonne. Non, elle est «laseriste» : exit le mot d’esthéticienne.

Elle m’assure qu’il n’y a pas d’effet indésirable. Les rares rougeurs et brûlures possibles auraient pourtant dû être mentionnées. Puis elle me propose un rendez-vous pour l’épilation le lendemain à 10 heures. Je m’inquiète du court délai laissé au médecin pour se pencher sur d’éventuelles contre-indications… Quatre heures pile plus tard, à 22 heures, un texto m’informe que le praticien a bien validé mon dossier.

J’y retourne. Dentistes, orthodontistes, médecins généralistes, ORL… Aucune plaque dorée à l’entrée mais une simple feuille volante A4 scotchée au mur indique chaque spécialité et le nom des médecins du centre, précédé de la mention «Dr»… Sauf sur celle consacrée à l’épilation laser. Et pour cause, je ne vois aucun médecin et je ne réussis pas à obtenir le nom de celui qui aurait regardé mon dossier. L’esthéticienne réalise seule l’acte au laser gratuit et me propose un forfait de six séances pour 150 euros.

Mes péripéties affolent Elisabeth Gormand, chargée d’étudier la financiarisation du secteur de la santé pour le Conseil national de l’ordre des médecins : d’abord, «un médecin peut déléguer des tâches de médecine esthétique mais à condition d’être présent sur le lieu», commente-t-elle. Un décret encadrant la pratique des actes d’épilation au laser à visée esthétique se fait attendre. Interrogé, le ministère de la Santé annonce simplement que sa publication devrait «aboutir prochainement». Par ailleurs, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France signale que «le gestionnaire d’un centre de santé n’est pas autorisé à faire la promotion de ses activités esthétiques». Contactés, les administrateurs de la société mère des 13 centres Santé Plus, Nerae, n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Alors que les maisons de santé regroupent des libéraux, les centres de santé salarient le personnel. Du fait de ce statut, tout médecin salarié d’un centre Santé Plus dont la direction hameçonne les patients pourrait être sanctionné par l’ordre au motif que «le code de déontologie d’un médecin lui interdit de faire de sa pratique médicale un commerce et de l’utiliser pour capter une clientèle», appuie Elisabeth Gormand. Selon ce même code, le praticien exerçant dans un de ces centres de santé ne devrait pas «tolérer que les organismes, publics ou privés, où il exerce ou auxquels il prête son concours utilisent à des fins commerciales son nom ou son activité professionnelle».
https://www.liberation.fr/societe/sante/....

Fraudes : l’Assurance Maladie annonce le déconventionnement de 10 centres de santé dentaires

Dans sa traque aux pratiques frauduleuses, l’Assurance Maladie (AM) a annoncé un nouveau coup de filet à l’encontre, cette fois, de 10 centres de santé dentaires d’un même réseau implantés dans 7 départements.

Des procédures de déconventionnement contre ces centres seront engagées à compter du 13 mai 2024. Ces nouvelles sanctions porteront à 31 le nombre de centres de santé déconventionnés pour des pratiques frauduleuses depuis 2023. L’année dernière, plus de 58 millions d’euros de préjudice financier ont été détectés et stoppés liés aux fraudes des centres de santé, a précisé l’AM dans un communiqué[1].

« Au total, ce sont une cinquantaine de collaborateurs, issus des caisses primaires d’assurance maladie et du service médical, qui ont été mobilisés sur le terrain pour mener à bien ces investigations et les procédures engagées, en lien avec les équipes de la Direction de l'Audit, des Finances et de la lutte contre la Fraude de la Cnam », indique l’Assurance maladie.

Facturations fictives, multiples ou incohérentes, non-respect des référentiels de bonne pratique ou des conditions de prises en charge prévues à la nomenclature des actes techniques (CCAM), délabrement de dents saines…, les investigations ont révélé des pratiques frauduleuses et récurrentes. Le préjudice est estimé à un montant global de près de 2,9 millions d'euros, ce qui représente près de 20% des montants de dépenses dentaires de ces centres pris en charge par l’Assurance Maladie.
https://francais.medscape.com/voirarticle/....

50 médecins vont se relayer : le centre de santé Médecins solidaires arrive dans la Nièvre

En l’occurrence, le médecin du village devient un collectif de médecins généralistes, issus de tout le territoire national, qui se relaient chaque semaine. De jeunes médecins remplaçants, des médecins retraités actifs et même des médecins installés en cabinet prêts à consacrer une semaine dans le mois, dans l’année ou dans leur vie à cet exercice partagé. Ils sont 450 aujourd’hui, ce qui permet d’assurer une présence continue "jusqu’à fin 2024" dans les trois premiers centres de santé. Et d’envisager sereinement ce quatrième centre. https://www.lejdc.fr/chantenay-saint-imbert-58240/actualites/....

Quand un CMP et un centre de médecine générale unissent leurs forces…

Au CMP de Bron, une collaboration inédite avec un centre de médecine générale fluidifie l’accès des patients « psy » à des soins somatiques de qualité.

le Centre médico-psychologique (CMP) de Bron (CH Le Vinatier) partage ses locaux avec un centre de médecine générale : le Centre de santé communautaire et planétaire (CSCP) dit Le Jardin. Les deux structures collaborent sous la forme de dispositif intégré, afin de faciliter l’accès aux soins des personnes vulnérables et de fluidifier les échanges entre professionnels. Du côté du CMP, la carence de soins somatiques chez les personnes en affection longue durée psychiatrique (ALD) et leur difficulté à trouver des médecins généralistes référents ont été les moteurs de cette initiative.

Construit sur un modèle associatif, Le Jardin s’appuie sur les principes de la santé communautaire, et porte une attention particulière aux inégalités de santé et à l’implication des usagers dans le parcours de soins. L’équipe est composée de généralistes, d’assistantes médicales, d’une médiatrice en santé, d’une infirmière Asalée (spécialiste de l’éducation thérapeutique du patient et de l’accompagnement de malades chroniques) et de deux coordinatrices de projet

En pratique, la collaboration CMP/CSCP se décline sous différentes formes : protocoles d’adressage ; réunions cliniques pluri-professionnelles ; prises en charge partagées pour les patients en ALD psychiatrique relevant de soins somatiques et pour les patients du centre de santé somatique nécessitant un avis psychiatrique ; groupes de réflexion sur l’accueil partagé des usagers, la déstigmatisation de la maladie mentale et l’inclusion ; groupes psychothérapeutiques en coanimation (dépression, sommeil, hygiène alimentaire, activité physique…) ; formations ; échanges informels dans les espaces communs…

« Le fait d’être dans le même lieu fait tomber bien des résistances aux soins somatiques ! C’est comme si l’alliance thérapeutique se reportait sur nos collègues…
https://www.santementale.fr/2024/04/....

Les centres de santé associatifs en proie à une crise d’ampleur Par MEDIAPART

Ces établissements privés associatifs, auxquels les pouvoirs publics délèguent de plus en plus de tâches de santé publique, tanguent. La faute à un sous-financement chronique et à la concurrence des centres privés lucratifs.

Dans le quartier de la rue Haxo, dans le XXe arrondissement de Paris, tout ce qui forme le tissu associatif s’active. Sur la porte de la Maison des jeunes et de la culture (MJC), ce soir de mars, ils sont peu à pousser la porte sur laquelle une petite feuille collée affiche au feutre rouge : « comité de soutien contre la fermeture du centre de santé Haxo. Salle 3 ». Ce qui se joue là est le balbutiement d’une mobilisation que les riveraines et riverains présents veulent générale pour parvenir à un objectif : empêcher la fermeture des deux centres de santé parisiens de la Croix-Rouge.

Cette dernière menace en tout de fermer six centres dans la région. En cause, un vertigineux gouffre financier dans les comptes des centres de santé de l’association. « Les pertes engendrées par les six centres de santé sont estimées à près de 4,3 millions d’euros au budget 2024, soit un déficit mensuel à financer de 357 468 euros », explique l’association à Mediapart. « Les pertes cumulées liées aux centres de santé se chiffrent à plus de 48 millions d’euros à fin 2023 », poursuit la direction.

Depuis que l’information a commencé à fuiter dans les couloirs des centres, au fur et à mesure que le plan de sauvegarde de l’emploi enclenché avance, le petit milieu de la santé s’inquiète. Dans une lettre adressée aux élus locaux, la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du XXe arrondissement – où se coordonnent les professionnel·les de santé volontaires –, « s’alarme de la fermeture annoncée du centre », annonçant même une « catastrophe sanitaire » dans l’arrondissement.

« Ces centres sont très installés dans le paysage, très identifiés par la population, souvent précaire », explique Dora Levy, médecin généraliste et présidente de la CPTS du XXe arrondissement. « Pour le seul centre de la rue Haxo, ce sont 15 000 patients en file active, donc accueillis chaque année », s’inquiète la professionnelle de santé. Pour elle, c’est certain, si le centre de santé ferme, un grand nombre de patient·es se retrouveront sans médecin traitant : « On ne pourra pas les prendre en charge. » D’autres ne pourront pas avancer la part de la consultation prise en charge par une complémentaire, qui s’élève à 7,50 euros chez le médecin généraliste libéral. Alors que le centre de la Croix-Rouge, tant qu’il existe, assure le zéro reste à charge.

La situation des six centres de la Croix-Rouge est loin d’être un cas isolé. En décembre 2023, par exemple, le centre – plus modeste – de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) a fermé avec fracas. Il laissait alors 4 250 patient·es sans médecin traitant, et davantage encore sans solution de dépannage. « Nous avons des patients souvent âgés, qui ont besoin de soins de plus en plus complexes, les consultations durent de plus en plus longtemps. À 25 euros la consultation, ce n’était plus viable », avait alors résumé auprès du Parisien Christophe Markiewicz, directeur de la fondation non lucrative chargée du centre.

Et quand ces centres ne ferment pas, leur situation financière fragile ne leur laisse guère de visibilité. Le diagnostic est toujours le même : un « sous-financement chronique des structures », analyse Hélène Colombani, médecin et présidente de la Fédération nationale des centres de santé (FNCS). Au premier rang des établissements en difficulté, « il y a les centres pluriprofessionnels. Et plus on est gros, plus on est en déficit », résume la présidente de la FNCS, qui rassemble 400 centres de santé.

En cause : la tarification à l’acte

https://www.mediapart.fr/journal/france/060424/....

Bientôt des centres de santé "Médecins solidaires" dans chaque département du Centre-Val de Loire

La Région Centre-Val de Loire va signer jeudi une convention avec l'association qui fait appel à des médecins volontaires pour venir une ou plusieurs semaines dans l'année exercer dans un secteur où il n'y a plus de généraliste. Le concept est né en Creuse.

Ce n’est pas l’appât du gain qui motive ces médecins solidaires puisque ces praticiens touchent un salaire net de 1.000 euros par semaine. "C’est sensiblement moins que ce que gagne un généraliste" en cabinet, souligne François Bonneau. Et cela n’a même rien à voir avec l’intérim médical où la journée de 24 heures peut être rétribuée jusqu’à 1.390 euros bruts.

Investissement de la Région

Charge en revanche au territoire qui les accueille d’avoir un centre de santé équipé et un hébergement... suffisamment agréable pour donner envie aux médecins qui y viennent pour une courte durée d’y rester plus longtemps. C’est là que la Région intervient en apportant 235.000 euros pour le lancement de l’opération et en se disant prête à participer au financement des locaux nécessaires.
https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/....

Exercer au Centre départemental de santé de Saône-et Loire me permet d'allier médecine générale, prévention

En s’engageant comme médecin généraliste salariée au Centre départemental de santé de Saône et Loire en 2022, Dr Juliette Fernoux ne pensait pas trouver un exercice médical qui colle autant à ses desiderata : soigner en exercice coordonné avec une action forte en faveur de la santé environnementale. https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/....

Plan municipal de santé 2024 – 2028 : plus de 400 actions menées ou envisagées par la Ville de Grenoble

Le premier thème, « soigné et être soigné », développe comme action-phare le renforcement des centres de santé à Grenoble, avec le soutien aux associations et structures médicales et la création d’un centre de santé enfants-parents quartier Villeneuve en 2025. Mais aussi la possible mise en place d’une mutuelle communale, là encore en 2025, ou le lancement d’une étude pour la création d’une « halte soins addictions » à destination des consommateurs de drogues. https://www.placegrenet.fr/2024/04/03/....

Le premier centre de santé du Département sera en Nord-Isère

Lors de la dernière séance publique du conseil départemental, vendredi 29 mars, les élus ont acté la création du premier centre de santé de la collectivité, avec des médecins salariés par le Département. Mais attention, seuls certains publics devraient bénéficier des consultations. https://www.ledauphine.com/politique/2024/03/30/....

Treize centres de santé déconventionnés pour fraude à la facturation

L’Assurance maladie est bien décidée à atteindre son objectif de récupérer chaque année 500 millions d’euros sur la totalité de ce qui lui coûte la fraude, qui est majoritairement le fait de professionnels et d’établissements de santé. Ainsi, début 2023, elle a déconventionné 5 centres de santé. Cet été, elle frappe encore plus fort : ce sont 13 centres appartenant à un même réseau qui sont déconventionnés. En cause : la facturation d’actes fictifs et le non-respect répété des règles de cotation et de facturation des actes.

Ces décisions n’ont pas été prises à la légère : elles font suite à l’analyse et au contrôle de la facturation de ces centres, portant essentiellement sur leurs activités ophtalmologiques et dentaires de l’année 2022, et qui ont permis de lancer des procédures de contrôle dès avril 2023. Les sanctions ont toutes reçu des avis favorables des commissions paritaires des centres de santé, composées pour moitié de représentants de l’Assurance maladie et pour moitié de représentants professionnels, qui ont donné leur accord.
https://francais.medscape.com/voirarticle/....

Un centre de santé sexuelle en projet à Montauban

La création d’un centre de santé sexuelle permettrait d’éviter aux femmes qui avortent, et qui nécessitent une hospitalisation, de passer par la maternité.

Toujours soucieux d’améliorer sa pratique, l’hôpital de Montauban, et notamment le docteur Hanrot, est en train d’élaborer un projet de santé sexuelle.

« Actuellement, les patientes qui sont hospitalisées pour des IVG médicamenteuses, soit parce qu’elles ne répondent pas aux critères pour des IVG à domicile, soit parce qu’elles le souhaitent, sont hospitalisées pendant 3 heures de surveillance à la maternité, constate Sarah Nadal, sage-femme à l’hôpital. C’est toujours un peu difficile pour elles de venir à la maternité alors qu’elles ont décidé d’interrompre leur grossesse. Le docteur Hanrot souhaite donc développer un centre de santé sexuelle qui regrouperait dans un premier temps le Cegidd (1) et la planification familiale. À terme, il inclurait aussi l’orthogénie (2), ce qui permettrait de faire l’hospitalisation de ces femmes dans un lieu qui n’est pas la maternité. Ça serait plus qualitatif pour elles », souligne-t-elle.

Le projet serait dans l’idéal mis en place avant même la création du futur centre hospitalier.
https://www.ladepeche.fr/2024/04/01/....

Quelles sont les communes où le centre de santé mobile passera autour de Dieppe

À compter du 2 avril 2024, le territoire de santé de Dieppe (Seine-Maritime) va bénéficier d’une nouvelle offre de soins supplémentaires grâce au déploiement d’un « médicobus ». Plus précisément un utilitaire qui transportera tout le matériel médical nécessaire aux consultations, d’un site à un autre.

Cinq communes concernées

L’idée est de couvrir les territoires ruraux avec des permanences dans des villages qui peuvent accueillir ce type d’équipement. Le centre de santé mobile passera par le Mesnil-Réaume, Saint-Vaast-d’Equiqueville, Luneray, Arques-la-Bataille ou encore Saint-Martin-le-Gaillard.

Des réunions en sous-préfecture ont été organisées avec les présidents des trois communautés de communes concernées – Dieppe-Maritime, Falaises-du-Talou et les Villes-Sœurs – afin d’évaluer leurs besoins et choisir les communes qui vont accueillir le « médicobus ».

164 000 habitants sans médecins traitants

Ce service, complémentaire des généralistes déjà sur le secteur, s’adresse à ceux qui n’ont pas de médecins traitants ou qui ne parviennent pas à obtenir un rendez-vous. Et ils sont nombreux en campagne. « 3 à 5 % du territoire des trois collectivités sont sans médecins traitants, soit 164 000 habitants », souligne Julien Coquais, directeur de l’association Appui santé Caux Bray Albâtre qui porte ce projet. L’expérimentation doit durer trois ans.

Dix médecins dans l’équipe

L’équipe du centre de santé mobile est composée de 10 médecins à la retraite « qui vont reprendre du service », reprend-il. Mais aussi deux secrétaires, deux assistants médicaux et un assistant de direction coordinateur. Ils se rendront à la journée dans les locaux mis à disposition par les mairies et accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Le « médicobus » sera lancé le 2 avril 2024 et commencera sa tournée par Saint-Vaast-d’Equiqueville avant de se rendre dans d’autres communes du territoire. « Tout est prévu pour la mobilité », indique Julien Coquais.

« De jeunes médecins pourront aussi faire partie de l’aventure pour donner envie de s’installer chez nous », sourit le directeur d’Appui santé.
https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/....

Le futur centre de santé mentale pour adolescents a été présenté

Mercredi 27 mars, une cinquantaine de Tronchois étaient réunis à l’école la Carronnerie pour une présentation de trois projets immobiliers. Ils ont découvert en premier lieu les plans du futur centre de crise pour adolescents qui devrait voir le jour à l’horizon 2026 sur un terrain de 4 700 m2 situé à côté de la clinique du Grésivaudan. https://www.ledauphine.com/economie/2024/03/28/....

Un projet de centre de santé, pour salarier des médecins retraités, boulevard de Strasbourg, à Saint-Omer

Les ambulances Landron ont, elles aussi, un projet de centre de santé, cette fois, au 106, boulevard de Strasbourg. Pour accueillir des médecins retraités et les salarier. Christophe Silvie, le patron, assure déjà avoir de potentiels candidats. https://www.lavoixdunord.fr/1445049/article/2024-03-26/....

Fermeture d'un centre de santé dans le Haut-Rhin : nouvelle mobilisation des familles, redirigées mais toujours sans suivi spécialisé

Alors que le gouvernement a tenté de rassurer sur la situation cette semaine, les parents et les malades se sont de nouveau mobilisés ce 23 mars devant le centre de santé Edens à Mulhouse. Plus de mille patients, majoritairement mineurs, restent pour l'instant sans suivi spécialisé. https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/....

Corrèze : l'ARS ferme un centre de santé pour de "graves manquements" sanitaires, 1.200 patients concernés

L'ARS (Agence régionale de Santé) de Nouvelle-Aquitaine annonce ce jeudi la fermeture définitive du centre de santé Asclépiade de Brive pour "manquements graves à la qualité et la sécurité des soins". Un accompagnement personnalisé des 1.200 patients du centre corrézien est mis en place. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/correze....

"Les « cabinets médicaux 2030® » préfigurent la médecine de demain

Fondée il y a trois ans, la Maison de l’innovation et de la médecine spécialisée (Mims) a annoncé le lancement des sept premiers cabinets médicaux 2030® à Valenciennes, Paris-Saclay et Poitiers. Avec ces cabinets d’un nouveau genre, innovants par leur organisation et le recours au numérique, la Mims a l’objectif d’améliorer la qualité de vie des praticiens et d’accueillir davantage de patients. Avec Mims, le cabinet médical souhaite changer de paradigme et répondre aux problématiques actuelles en termes de perte d’attractivité du métier de médecin et d’insatisfaction des patients. Pour être reconnu cabinet médical 2030®, il faut répondre aux besoins des territoires, favoriser l’accès aux soins, assurer la permanence des soins, s’inscrire dans une démarche de développement durable, et assurer le bien-être des professionnels de santé Dr Stéphane Landais https://francais.medscape.com/voirarticle/....

"Complément d'enquête". Centres de santé : profits sur ordonnance

Jusqu’en 2023, pour ouvrir un centre de santé, il n'y avait nul besoin de formation médicale ou d'agrément des autorités. A la clé, les abus sont nombreux : course au profit, fraudes à la Sécurité sociale, consultations bâclées. "Complément d'enquête" sur un système qui parfois dérape.

Un ancien restaurateur ou un ex-champion de poker devenus patrons de centres médicaux où défilent chaque jour des dizaines de patients, cela vous paraît incongru ? C’est pourtant vrai et totalement légal. Jusqu’en 2023, il n’y avait rien de plus simple : pour ouvrir un centre, pas besoin de formation médicale encore moins d’une quelconque autorisation des autorités de santé.

L’objectif était louable : s’attaquer aux déserts médicaux français en démultipliant l’offre de soins. Mais à la clé, les abus sont nombreux. Course au profit, fraudes à la Sécurité sociale, consultations bâclées : quand le système dérape, ce sont les finances publiques et les patients qui trinquent. Comme Stéphane qui a perdu une grande partie de ses capacités visuelles suite à ce qu’il considère comme une erreur de diagnostic dans un centre ophtalmique. De nombreux anciens salariés ont accepté de révéler comment cette enseigne aurait organisé un vaste système de fraudes à l’Assurance maladie, entre surfacturations et déclarations mensongères.
https://https://www.francetvinfo.fr/....

L’association Asalée, « en danger », implore l’aide de la Cnam

L’organisation Asalée, association entre médecins généralistes et infirmières de santé publique, concentrée notamment sur l’éducation thérapeutique, connaît de grandes difficultés de financement et espère faire entendre sa voix auprès des députés et des sénateurs pour faire changer d’avis la Cnam.

Asalée a lancé un cri d’alarme à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). L’association, dont le dispositif expérimental est né en 2004, dénonce une nouvelle convention qui menace gravement son organisation, les infirmières et les médecins partenaires, mais qui devrait aussi avoir des conséquences négatives sur les patients.

Un revirement étonnant concernant le paiement des loyers

Pour rappel, Asalée s’est fixée pour mission l’éducation thérapeutique des patients, notamment en les aidant à acquérir certaines compétences nécessaires pour maintenir le plus possible leur autonomie. Les protocoles Asalée associent infirmières et médecins généralistes, qui travaillent parfois dans les mêmes cabinets de médecine générale.

Jusqu’ici, la convention signée entre l’association et la Cnam prévoyait que cette dernière prenne en charge les loyers de ces locaux. Or la nouvelle convention 2024 est justement revenue sur ce principe, ce qui pénalise lourdement les professionnels de santé concernés…

Si dans certains cabinets, les médecins ont réussi à trouver des arrangements avec les infirmières, d’autres vont devoir assumer seuls la charge des loyers des locaux en question — ce que tous les médecins ne peuvent pas forcément se permettre
https://www.jim.fr/viewarticle/l....

En Deux-Sèvres, les infirmières Asalée craignent pour leur avenir et tirent le signal d’alarme

Les infirmières Asalée qui œuvrent dans les Maison de santé craignent pour leur indépendance. La Caisse nationale d’assurance maladie envisagerait un contrôle beaucoup plus strict de leur activité. Un non-sens pour elles https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort....

Leur centre de santé ferme, un millier de jeunes malades toujours sans solution deux mois après

De nombreux enfants atteints de maladie chronique ne sont plus pris en charge par leur structure spécialisée, huit semaines après la liquidation judiciaire du centre de santé Edens, à Mulhouse. L'Agence régionale de santé (ARS) assure qu'une solution est toujours recherchée. https://france3-regions.francetvinfo.fr/....

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2021 FNCS (Fédération nationale des centres de santé)

La FNCS regroupe actuellement plus de 315 centres de santé et 60 porteurs de projets sur le territoire national. Ce réseau actif d’équipes de soins primaire composé de centres de santé médicaux et polyvalents, déploie, au quotidien, des actions de prévention et de santé publique au service des populations locales.

45 % des centres de santé adhérents de la FNCS sont implantés dans ou à proximité d’un quartier prioritaire de la ville (QPV), soit 142 structures. Si un peu moins de la moitié des adhérents sont implantés en Ile-de-France, le développement des centres de santé médicaux et polyvalents s’opère partout sur les territoires, en particulier sur les zones rurales qui subissent de plein fouet la pénurie d’accès aux soins. Les dernières adhésions témoignent des coopérations qui se nouent avec ceux-ci pour accompagner les projets.

Le nombre de sollicitations en 2021 a été exponentiel. L’équipe salariée s’est étoffée et une réflexion sur son organisation s’est ouverte pour mieux répondre aux défis qui sont posés, accompagner les centres de santé et leurs équipes dans les mutations de l’offre de soins primaires, porter la reconnaissance de l’organisation en équipe pluri professionnelle et coordonnée
https://www.fncs.org/....

Les centres de santé

Les centres de santé doivent élaborer un projet de santé attestant de leur exercice coordonné qu’ils transmettent à l’agence régionale de santé (ARS) en même temps que leur règlement intérieur. Ils sont appelés à conclure avec l’ARS un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens préalablement à tout versement d’une aide financière par l’agence. On compte plus de 2 500 centres de santé (dont 582 pluriprofessionnels). A l’exception des centres de soins infirmiers, ils sont implantés majoritairement en milieu urbain. https://sante.gouv.fr/systeme-de-sante/structures-de-soins/article...

Les centres de santé : Situation économique et place dans l’offre de soins de demain

IGAS, RAPPORT N°RM2013-119P 14
[33] Ainsi, les 1 220 centres recensés par la CNAMTS dans son enquête réalisée fin 2012 sur les centres de santé présents en 2012 peuvent être classés de trois façons :
 en fonction de leur activité de soins, l’article L. 162-32-1 du code de la sécurité sociale distinguant quatre types de centre, regroupés dans l’enquête en trois catégories (les médicaux et polyvalents formant une même catégorie compte tenu de la proximité de leur objet) :

 34% sont médicaux ou polyvalents (400, gérés à 22% par des associations, 22% par des régimes de sécurité sociale, 18% par des collectivités territoriales),
 36% sont dentaires (425, dont 75% gérés par des mutuelles),
 30% sont infirmiers (359, dont 76% gérés par des associations).

 en fonction de leur gestionnaire, puisqu’en application de l’article L. 6323-1 du code de la santé publique, « ils sont créés et gérés soit par des organismes à but non lucratif, soit par des collectivités territoriales, soit par des établissements de santé » :

 33% sont gérés par des associations (c’est le cas de la majorité des centres infirmiers),
 32% par des mutuelles (c’est le cas de la majorité des centres dentaires),
 12% par des caisses de sécurité sociale,
 9% par des établissements de santé (possibilité ouverte par la loi HPST),
 7% par des collectivités territoriales (communes en général),
 7% par d’autres organismes à but non lucratif

en fonction de la taille du centre qui, selon l’enquête de la CNAMTS, varie de 1 médecin à temps partiel à 323,7 ETP, la moyenne se situant à 11,4 ETP dont 7,8 ETP soignants, soit +17% par rapport à 2007 ; bien que le taux de réponse de l’enquête de la CNAMTS sur ce point ne soit que de 55%, on peut considérer que :

 69% des centres de santé sont « petits » (moins de dix ETP) – le taux était de 80% en 2007,
 cette petite taille est d’abord le fait des centres de soins infirmiers (ils sont 82% à avoir moins de dix ETP) et des centres dentaires (70%), tandis que quasiment la moitié des centres médicaux ou polyvalents emploient plus de dix ETP ;
 si les centres médicaux et polyvalents ne représentent qu’un tiers des centres de santé, leurs ETP représentent la moitié des ETP de l’ensemble des centres de santé (du moins pour les centres ayant répondu aux questions sur les effectifs) – ceci justifie, par la suite, des développements consacrés plus particulièrement aux centres de santé médicaux et polyvalents, même si les centres de soins infirmiers, les centres de soins miniers et les centres de santé dentaires font l’objet d’annexes spécifiques.

https://www.igas.gouv.fr/

Centre de santé mutualiste : un modèle dépassé ?

La Mutualité française menace de licencier des médecins exerçant dans ses centres de santé en raison d’un manque de rentabilité, preuve de l’essoufflement de ce modèle selon ses détracteurs.

Depuis plusieurs années, les autorités n’ont eu de cesse d’encourager l’exercice groupé des professionnels de santé et la médecine salariée. Un mouvement qui s’est notamment matérialisé par la multiplication des centres de santé, qui n’étaient qu’environ 2 400 en 2021 et qui sont désormais plus de 3 100. Un modèle fortement encouragé donc, mais qui a pourtant de nombreuses limites. Selon un rapport publié par le cabinet de conseil économique ACE en décembre dernier, les trois quarts des centres de santé seraient structurellement déficitaires et ne parviendrait à se maintenir à flot que grâce aux subventions publiques.

Par ailleurs, les centres de santé détenus par des groupes financiers sont régulièrement éclaboussés par des scandales de fausse facturation, le dernier en date concernant le groupe Ophtalmologie Express. De plus, les environs 550 centres de santé mutualistes connaissent également des difficultés.

Un médecin doit-il être rentable ?

Dans la Marne, l’Union territoriale de la Mutualité française locale est en effet contrainte de faire des coupes dans le personnel en raison d’un déficit de 1,5 millions d’euros en 2023. Parmi les 21 postes menacés, on compte notamment trois médecins généralistes exerçant dans des centres de santé mutualiste, deux à Chalons en Champagne (ils sont les seuls omnipraticiens du centre) et un à Reims. Les arguments avancés par Frédéric Connat, directeur général du service de soins de l’antenne locale de la Mutualité française, pour justifier ces probables licenciements, semblent assez loin des valeurs mutualistes. En effet, si ces centres doivent se débarrasser de ces médecins, c’est tout simplement parce qu’ils ne sont pas assez rentables.

« Il y a un décalage entre le montant de leur revenu et les recettes qu’ils réalisent » explique le cadre mutualiste. « 90 % de nos recettes proviennent des tarifs réglementés décidés par la Sécurité Sociale. Ils ont augmenté de 1,50 euros en novembre mais n’avaient pas évolué depuis 2017. Nos médecins ont un statut de salarié. Or, ces salaires n’ont pas été gelés et ont progressé ces dernières années. On a eu 361 % de hausse sur l’électricité l’an passé » poursuit-il. Selon les informations de nos confrères du Quotidien du médecin, l’un des médecins dont le poste est menacé serait rémunéré 4 500 euros net pour 35 heures et prendrait en charge en moyenne 21 patients par jour. En comparaison, un généraliste libéral déclare en moyenne un bénéfice de 6 500 euros par mois mais pour une cinquantaine d’heures de travail.

Pour trouver une solution à ce problème de rentabilité, la Mutualité française se heurte à la législation. « L’article R. 4127-97 du Code de la Santé Publique est limpide : le critère de rentabilité ne peut pas entrer en ligne de compte, ni dans l’élaboration d’un contrat, ni dans la rémunération des médecins salariés » rappelle le Dr Jacques Lorentz du conseil de l’ordre départemental. La Mutualité a un temps envisagé de proposer aux généralistes de mener une activité libérale au sein des locaux des centres de santé, mais là encore, la règlementation l’interdit. A demi-mot, Frédéric Connat dit souhaiter que ces praticiens salariés augmentent leur cadence. « Il arrive qu’on fasse davantage de médecine sociale auprès des personnes qui ont besoin de discuter, bien sûr on prend le temps nécessaire pour ces patients, mais nos règles et notre choix de ne pas appliquer de dépassement d’honoraires ne nous permettent plus d’exercer de cette façon » explique-t-il.

L’UFML dénonce le favoritisme des ARS

Si aucune solution économique viable n’est trouvée d’ici fin mars, la Mutualité n’hésitera pas à licencier les trois médecins pour raison économique, prévient Frédéric Connat. Une catastrophe en termes d’accès aux soins, alors que la ville de Châlons ne compte déjà que 8,8 généralistes pour 10 000 habitants contre 12,7 à l’échelle du département.

Pour l’Union Française pour une médecine libre (UFML), l’échec économique des centres de santé mutualiste de la Marne est une nouvelle preuve de la supériorité de la médecine libérale classique, basé sur le paiement à l’acte, sur l’exercice groupé imposé par les autorités que le syndicat vilipende depuis plusieurs années. « Ainsi la Mutualité Française, qui n’a de cesse que d’appuyer la doxa présidentielle qui dit que « le paiement à l’acte doit être remplacé par d’autres modes de rémunération », quand il s’agit d’équilibrer ses comptes, en douce, revient aux fondamentaux, le paiement à l’acte reste la seule voie d’équilibre car bien moins coûteux que le salariat » peut-on lire dans le communiqué publié par l’UFML mercredi dernier. Le syndicat du Dr Jérôme Marty dénonce notamment le soutien des agences régionales de Santé (ARS) aux centres de santé, qui « financent à perte des centres de santé plombés par un système structurellement non rentable et ne font preuve d’aucune égalité de traitement avec la médecine libérale ».

On voit en tout cas une nouvelle fois que la pratique de la médecine n’est pas une activité comme une autre qui ne peut être vue que sous le seul prisme de la rentabilité.
https://www.jim.fr/viewarticle/centre-santé/

Des généralistes licenciés d'un centre de santé ? L'UFML dénonce la logique de rentabilité de La Mutualité

Après la publication d'un article sur les possibles licenciements économiques de trois médecins généralistes salariés de La Mutualité française de Champagne-Ardenne, l'UFML réagit dans un communiqué. Le syndicat pointe du doigt les financements "à perte des centres de santé" par les ARS et dénonce "la casse volontaire du système de santé pour des motifs économiques". https://www.egora.fr/actus-pro/economie/

Rémunération des médecins au « patient et plutôt qu’à l’acte »

Plutôt que de créer l'union chez les médecins, il semble bien que le président Emmanuel Macron ait semé la discorde. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier, il a en effet suggéré que l'une des solutions aux déserts médicaux serait de passer d'un paiement à l'acte à une rémunération forfaitaire, à la capitation : les médecins seraient rémunérés en fonction du nombre de patients qu'ils prendraient en charge. Il n'en fallait pas plus pour que les centres de santé, chauds partisans de la rémunération forfaitaire, sautent sur l'occasion pour encenser Emmanuel Macron.

Dans un communiqué, la FNCS (fédération nationale des centres de santé), l'USMCS (l'Union syndicale des médecins de centres de santé), l'IJFR (Institut Jean-François Rey), et le réseau des centres de santé communautaire saluent le fait que le « président de la république vient de renouveler son engagement en faveur de la rémunération des médecins au « patient et plutôt qu’à l’acte ». Le forfait annuel par patient pour une prise en charge globale ! La prévention au cœur du métier, finie la course aux actes !
https://francais.medscape.com/voirarticle/

Plus de 10.000 appels en trois heures : un nouveau centre de santé pris d'assaut dès son ouverture

La première journée d'ouverture du centre de santé commun à Saint-Brieuc et à Trégueux (Côtés-d'Armor), lundi 29 janvier, n'a pas échappé aux habitants. Face à la pénurie de médecins, le standard a reçu plus de 10 000 appels en trois heures. Des vigiles étaient également postés devant le bâtiment pour éviter un débordement. https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins

L’attrait des médecins généralistes pour le salariat, symptôme de la crise de l’exercice libéral

Dominique Bontoux a pris un « virage », et pas seulement géographique : en quittant le sud de la France pour venir s’installer à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), cette médecin généraliste a aussi tourné le dos à vingt ans d’exercice en libéral pour se laisser tenter par la pratique salariée, en plein désert médical, dans un centre de santé. « Un jour de 2018, j’ai trouvé une brochure dans ma boîte aux lettres, le département de Saône-et-Loire battait le rappel à la recherche de généralistes, en mettant le paquet pour les faire venir… » Horaires et salaire fixes, travail en équipe, secrétariat médical… Ce qui est proposé, sur le papier, lui « parle » et résonne avec un quotidien de plus en plus « harassant ». https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/06/




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